Ode à Béatrice

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Ode à Béatrice

Du Pupitre de George Barnard

 

(Un Recompte De Ce Qui Nous A Menés À Notre Réunion)

 

Ne semblant pas avoir un jour de plus que 21 ans, la Fille Médiane de 37.000 ans, Béatrice, est toujours dans les parages – encore au service.   Pendant que ses cousins humains luttent une génération après l'autre pour se trouver aux Mondes des Maisons, cette noble Médiane reste où elle est, ici sur Urantia, leurrant, poussant, tirant, et contraignant ses « enfants » vers une vie plus spirituelle.   Cela semble être un travail séculaire et ingrat, mais quelles récompenses doivent attendre les 1.111.

 

Bonaparte, et d'Arc

 

L'histoire française et européenne, plutôt que l'histoire britannique ou américaine, était ce qui « a été téléchargé » dans mon esprit modérément-disposé-à-participer .   Il était dit que Napoléon Bonaparte avait ses bons et ses mauvais points.  Il a apporté avec lui le système décimal des poids, des volumes et des mesures.   Il a également causé les décès de beaucoup, et il a souffert lui-même d'une fin malheureuse en isolation.

 

Il a également fait une erreur grave qui est généralement beaucoup moins connue.   « Vieux Nappie » a écarté l'inventeur français de la puissance de vapeur, et il l'a écarté hors de toute réflexion, comme un imbécile ayant des hallucinations.   Napoléon ne voulait pas qu'une armada de bateaux à vapeur envahisse la Grande Bretagne.  Il a choisi d'attaquer l'Ours à sa place.   Hélas… ce n'était pas très réconfortant.  Telles étaient « les tendances paranoïdes de coq nain » de quelqu'un qui a osé se couronner lui-même Empereur, et de tout ce qu'il pourrait voir dans ses voyages dans l'espace d'une année.

 

Jehanne d'Arc semblait avoir un meilleur record d'accomplissement.   Jehanne est devenu mon image de ce qui est vraiment audacieux, mais également juste.  Elle était un individu d'importance clé dans la « mosaïque de son temps ».   Quand la France était sur ses genoux à cause de la mauvaise gestion et la dépense gaspilleuse, elle était le catalyseur dont sa nation française avait un besoin urgent.  Elle leur a redonné une apparence de fierté individuelle – reconstitué une partie de l'équilibre des forces entre la France et l'Angleterre.   Sa mort cependant était à peine préférable à celle de Bonaparte… mais beaucoup plus rapide.

 

Jehanne d'Arc était mon héroïne d'enfance, fougueuse, déterminée, mais très, très spirituelle tous de même.   On n'a pas pu trouver un plus grand opposé en caractères entre la Bonne d'Orléans et ma propre et unique sœur, Jehanne-Colette.  Cette dernière, Jé-Jé, toujours compatissante, mais péniblement timide, ange gardien et précepteur pour moi.   Juste en dessous d'un mètre, je représentais son ombre constante.

 

« La Gemme Cachée.  » 

 

On a dit qu'elle était trop honteuse, et pendant plusieurs années, de sortir même de sa maison.   On lui donnait des coups de poing régulièrement comme si elle était un morceau d'équipement de salle de gymnastique, et à plusieurs reprises ses lèvres étaient enflées et fendues, elle avait des contusions innombrables, et les yeux au beurre noir.   On a dit qu'elle était une belle « perle de femme », qui parlait avec les Anges et les Saints.

 

Un jour, battue, stupéfiée et confuse, et ayant erré sans but le long d'une route australienne, elle a été prise par un de mes nouveaux associés d'affaires.   Il l'a amenée chez lui, et il a « oublié de la ramener ».  Et dans les années pendant lesquelles j'ai connu cet homme que j'appelle Warren Mears, il ne m'a jamais fait assez confiance pour me présenter à sa nouvelle dame.   Ils vivaient dans les périphéries de notre grande ville… quelque part.  Elle avait un nouveau nom, il m'a dit, mais de l'appeler « Gemma » serait suffisant.

 

Occasionnellement « Gemma » orientait Warren Mears vers moi pour qu'il m'apporte un patient en détresse.   D'une manière ou d'une autre, elle connaissait le patient, et me connaissait.  Dans un sens elle était la « sœur » dont je m'étais éloigné il y a bien longtemps.   Je savais qu'elle parlait aux 1.111, peut-être même à certains de notre peloton.  Mais réluctante du contact, elle a choisi de rester anonyme.

 

Faire Face Aux Gardiens.  

 

J'aurais chèrement aimé rencontrer « Gemma », mais cela ne devait pas être.   Je savais qu'il y en avait d'autres comme moi, qui étaient en contact avec les puissants « Mille-Cent-et-Onze », mais je me sentais toujours comme un « produit humain peu commun » étant ainsi impliqué avec eux.  

 

La chose évidente était de regarder dans l'histoire, et de trouver d'autres qui avaient formé une alliance avec les « Onze-Onze ».   Et faisant face au Chef Médian, ABC-22 (Bzutu), j'ai demandé à propos de beaucoup dans notre histoire globale.  Il y avait tant de contacts pendant tous ces siècles.

 

 « Et au sujet de Jehanne d'Orléans ? » J'ai demandé.

 

 « Elle est chez nous, » était la réponse plutôt éternelle.   [Elle est (était) avec nous – ou sa place est (encore) avec (chez) nous].  J'ai décidé que la Bonne avait tous les droits d'avoir été mon héroïne d'enfance, tous les droits d'être toujours juste cela. En fait, j'avais deux sœurs appelées Jehanne.

 

Dr. Mendoza.

 

Puisque je pensais que tout les Médians étaient les âmes des personnes, perdus autour du globe, et sans doute à la recherche de leurs corps physiques qu'ils avaient négligemment mal placés, leurs codes ne me semblaient jamais avoir aucun sens.   « Naturellement généreux », je leur ai attribué à tous de nouveaux noms – une identité appropriée, je me suis dit, dont ils pourraient avoir besoin et ont sûrement mérité.   Personne ne s'est jamais plaint au sujet d'être rebaptisé.  Certains ont même aimé l'idée.

 

Alors le son « Emenohwate » a été entendu dans ma clinique, et finalement on m'a montré un genre « d'hologramme » du Gardien d'Esprit au travail dans un hôpital lointain.   Peu disposé à l'appeler Emenohwate, j'ai invité Bzutu de penser à un nouveau nom approprié pour lui.  Et en moins d'une seconde on a décidé qu'il devrait dorénavant être nommé « Dr. Mendoza ».

 

Quelques jours plus tard, j'ai finalement déchiffré ce code alphabétique/numérique évident.

 

Dante Alighieri.

(1265-1321)

 

Je continuais à m'interroger au sujet de ceux du passé qui avaient servi avec les 1.111.  Mais pendant les années entre 1988, et 1993, et à travers des blessures sérieuses, le contact avec les Médians était sporadique, difficile à réaliser, et souvent peu fiable.   Je pensais au poète, philosophe, et auteur, Dante Alighieri.  Ses Guides qui le dirigeaient à travers « Inferno », « Purgatorio », et « Paradiso » étaient Virgil, et Béatrice, je le savais.   Il était facile d'identifier Virgil, et Béatrice encore plus.

 

Béatrice (Béatrice Portinari) était la petite amie d'enfance de Dante, mais, hélas, plus tard elle a épousé un banquier riche, puis est morte à l'âge de vingt-quatre ans.   Une autre Béatrice qui était important dans la vie de Dante était sa propre fille.  Cependant, l'idée que le philosophe travaillait avec des Amis Esprits, comme les miens, ne me lâchait pas.

 

Il était quelqu'un d'éclairé, sans doute – Balzac l'appelait un « Spécialiste » -- le destinataire d'un « Aspect de l'Esprit de Morontia ».   Il me semblait que pendant la période de 1292 à 1321 sa Comédie Divine aurait pu être juste ce que chaque Chrétien attendait, qui pouvait à peine entreprendre une démarche sans « commettre un certain péché mortel ».   Son Purgatorio leur donnait de l'espoir – fris pendant un moment, puis va au Ciel – réalité relative pour la perception du quatorzième siècle, on pourrait suggérer.   Mais Dante a gardé son Inferno près de lui – le grand bâton derrière la porte.

 

J'ai pensé que le nom Béatrice (Bé-Ah-Tri-Ce) pourrait bien être Ah-Bé-Ce-Tri, ou ABC-3.   Cela m'a pris un peu de temps pour obtenir la confirmation des Médians sur ce fait.  Alors je l'ai mis hors de mon esprit.   « Le Guide intelligent de Dante » était évidemment toujours là parmi les 1.111, et faisant toujours un travail important chaque jour.

 

La Connexion Avec Les États-Unis. 

 

Dans les derniers jours, et juste avant que je parte pour les États-Unis en août 2000, les emails venaient à verse et très rapidement, et il y avait des communications quotidiennes venant des États-Unis d'Amérique.   Ceux-ci étaient des personnes qui avaient un contact régulier avec un certain nombre de Médians.

 

Nous avions quelque chose en commun – une participation de décennies avec les 1.111 .  Tout en préparant mes bagages, j'ai soudainement pensé à Dante et à son bel Ami Céleste.  J'ai envoyé un bref message à un de mes contacts aux États Unis, l'informant du bon travail de ce Médian d'environ 700 années dans le passé – les temps sinistres et foncés.

 

C'était tout pour moi ce jour là.  J'ai envoyé cet email et arrêté l'ordinateur.

 

Le « Coupable » A Avoué.   

 

Le matin suivant, j'étais étonné d'avoir deux emails de cet individuel aux États Unis, reçus au serveur juste environ vingt minutes à part, et je me suis demandé ce qui pouvait avoir soudainement survenu dans l'esprit de cette personne, et en si peu de temps.

 

Le premier email m'a informé qu'un « nouveau » Médian était arrivé, apparemment juste pour dire bonjour.   Mais le deuxième email avait le commentaire, « Quelle coïncidence !  Vous nous avez écris au sujet de Béatrice, et elle était ici ! »

 

« Oui. Cette vieille planète est pleine de coïncidences, » j'ai maugréé.   Et le moment suivant Béatrice se tenait près de moi – tout près de moi – me parlant de sa gratitude d'avoir été finalement publiquement reconnue pour tout son bon travail qu'elle avait fait … il y a si longtemps.

 

......... Ne semblant pas avoir un jour de plus que 21 ans, cette jeune Médiane charmante de 37.000 ans, Béatrice, est encore au service.  Et pendant que, génération après génération, les humains dont elle s'occupe luttent pour arriver à Havona, cette Médiane noble reste ici sur Urantia, leurrant, poussant, tirant, et contraignant ses « cousins » bien-aimés vers un plus grand accomplissement spirituel.

 

Cela semble une tâche séculaire et ingrate, mais quelles récompenses inimaginables doivent attendre les 1.111 quand ils nous joignent enfin, dans l'élévation ascendante vers leur Accomplissement.

 

Pour cet humble étudiant novice des puissants « Mille-Cent-et-Onze » il n'y avait aucun meilleur « au revoir pour l'instant » que d'être dans l'étreinte de quelqu'un qui ne connait que l'Amour Incalculable.   

 

Elle s'appelle Béatrice.  Et son nom veut dire, « Rendre Heureux ».

 

Traduit par Véronique Hubert-Harris et Eveline Kopachkov.

 

© Le Groupe de Progression des 11:11.
Toujours au Service de Michaël.

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